Le grand maître et champion du monde d’échecs Bobby Fischer aurait dit : « Les échecs, c’est la vie ». Mais ce jeu à deux joueurs peut-il vraiment être bénéfique pour la santé mentale et physique ? Voici quelques-uns des incroyables avantages pour la santé.
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Favorise la croissance des dendrites
les dendrites conduisent les signaux des cellules du neurone au neurone auquel elles sont attachées. Apprendre et jouer à un jeu comme les échecs stimule la croissance des dendrites, augmentant la vitesse et améliorant la qualité de la communication neurale dans tout le cerveau. S’il s’agissait d’une machine, disons que l’augmentation de la puissance de traitement améliore les performances de l' »ordinateur ».
Exercer les deux côtés du cerveau : Les études menées à ce jour montrent que pour bien jouer aux échecs, un joueur doit développer et utiliser l’hémisphère gauche, qui s’occupe de la reconnaissance des objets, ainsi que l’hémisphère droit, qui s’occupe de la reconnaissance des formes. C’est donc une technique idéale pour entraîner les deux hémisphères en même temps.
Prévenir l’Alzheimer : une étude médicale impliquant 488 personnes âgées, menée par l’Albert Einstein College of Medicine, a révélé que jouer aux échecs stimule les fonctions cérébrales, empêchant la détérioration du cerveau et l’apparition de maladies neurodégénératives telles que l’Alzheimer. Elle permet également d’éviter la dépression et l’anxiété.
Aide à traiter la schizophrénie : les médecins du Centre de neurosciences cognitives de Bron, en France, ont découvert que les patients schizophrènes à qui l’on ordonnait de jouer aux échecs quotidiennement présentaient une amélioration de leur état par rapport aux patients qui ne jouaient pas. Ils ont fait preuve d’une attention, d’une planification et d’une capacité de raisonnement accrues et, fait intéressant, ont choisi de continuer à jouer aux échecs dans le cadre de leur routine quotidienne après la fin de l’expérience.
Amélioration des capacités de réflexion et de résolution des problèmes dans l’enfance : Il est très positif de pratiquer les échecs dès le plus jeune âge. Les enfants qui le font obtiennent de meilleurs résultats en matière de résolution de problèmes, de lecture et de compréhension verbale ou mathématique.
Plus de confiance et d’estime de soi : la solitude du jeu et les résultats disparates vous obligent à faire le point, à analyser les raisons de vos défaites et surtout, à travailler sur la force mentale et la confiance en soi, en perdant la peur de l’échec et en tirant les leçons des défaites.
Bon pour la réadaptation et la thérapie : il s’agit d’un bon soutien pour les personnes qui se remettent d’un accident vasculaire cérébral ou d’un accident physiquement débilitant et d’une forme de thérapie pour les personnes ayant des problèmes de développement. Déplacer les pièces est idéal pour régler les seuils moteurs d’un patient, tandis que l’effort mental requis pour jouer peut améliorer les capacités cognitives et de communication. Le jeu peut également stimuler une concentration et un calme profonds, en luttant contre le stress et divers degrés d’anxiété.
